"Ma mère ne me manque que morte". Beau récit d'inspiration autobiographique mais ouvert sur la fiction. À la mort de sa mère (assez détestable), la narratrice fait l'inventaire de quelques bonheurs partagés et du grand "coffre maternel" qui "déborde d'humiliations, de violences, de peines, de privations".
Les nouvelles de ce recueil saisissent des personnages au moment où ils ont le pressentiment que la vie passe comme une étoile filante , que les êtres apparaissent au monde pour en disparaître aussitôt.
Victime d’un tragique accident, une femme retourne auprès des siens, qu’elle avait soudainement quittés par une glaciale nuit de février, de nombreuses années auparavant. Chacun à sa manière, les membres de cette famille blessée mais toujours unie s’appliqueront à refaçonner une existence conditionnée par l’absence.